Après la pénible Ukraine, me voilà dans les Carpates roumaines. J’ai commencé mon périple à Siret/RO juste après la frontière avec l’Ukraine. Siret est en fait l’ancienne capitale de la grande Moldavie (aujourd’hui Chisnau et la Moldavie a rétrécit dans tous les sens du terme). Bref c’est la même chaîne de montagnes et un sacré mélange de populations. D’emblée, la Roumanie semble bien plus accueillante. L’entrée est simple, il n‘y a pas de formalités débiles et elle ne dure pas trop longtemps malgré des fouilles systématiques pour les véhicules, la région étant sujette à un puissant trafic de cigarettes. Il faut juste payer une « Rovignetta » pour pouvoir circuler durant un temps déterminé en Roumanie. Pour 3 euros de taxe à payer, le douanier doit remplir un formulaire informatique en recopiant les données du véhicule, puis imprime deux pages qu’il faut signer ! Cela m’a rappelé les tunisiens qui devaient remplir à la main des documents sans fin pour les voyageurs détenant un simple GPS dans leur voiture. Mais ne nous moquons surtout pas car nous sommes tout à fait capable du même genre d’inutilité administrative sous nos latitudes, j’en sais quelque chose.

Bref, me voici dans les Carpates, chaîne de montages légendaire s’il en est. J’ai donc suivi les Gorges de la Bicaz, pour arriver au lac Rosso (Lac Rouge) et ses légendes locales. Un sentier assez facile permet d’en faire le tour. Vous pouvez suivre ma trace là. Les montagnes des Carpates ne sont pas très élevées et culminent à 2500 mètres environs. Il s’agit surtout de forêts de sapins dans lesquelles serpentes de petites routes sympas. Mais jusqu’à présent pas de trace de Dracula. On m’aurait menti ?

Je continue de chercher…

Lac Rosso, après un orage. Lugubre non ?

Forêts immergées ! Il ne doit pas être bien loin…

Pont

Rivière

et église…

Bon ben pas trouvé pour l’instant.