Dans le coin de pays où j’habite, en hiver il y a toujours de la neige, enfin c’est ce que je croyais. Avec les éternels potes ont se préparaient déjà les sorties en raquettes nocturnes par temps de pleine lune, dans ce froid sec des forêts « du haut ». L’odeur de la « fondue-sous-sapin » (une recette à Minjin) nous picotaient déjà les narines. En plus l’année passée on avait bien vu des flocons tomber mais c’était à la télé, alors on se réjouissait de l’arrivée decet hiver. Bon, les optimistes diront qu’il est bel et bien tombé de la neige en décembre. Mais voilà, la fine couche blanche n’a pas résisté très longtemps, puis elle a disparue et n’est….jamais revenue. Alors les pauvres que nous sommes ont dû skier sur de la glace brunie et de la neige artificielle dans la superbe station de ski à Didier Cuche. Heureusement, en montagne, je veux dire les vraies montagnes, celles qu’on trouve en Valais quoi, il y en avait plein de la neige et la jet-set anglo-saxonne a pu faire la fête comme il se doit dans nos stations où le prix du coca atteint parfois celui du baril de brent, suivant ce qu’on met dedans. Mais qui paie en dollars me direz-vous, plus grand monde. Tout ça pour dire que ça fait la deuxième année où la neige oublie de nous tomber sur le groin dans notre secteur. Non je ne m’inquiète pas, c’est sûrement normal, tout va bien. Je me réjoui déjà de la belle saison, temps des bivouacs en forêt, où l’odeur de la « fondue-sous-sapin » (en fait c’est la seule recette à Minjin) nous picote déjà les yeux, car en été on met une chiée d’ail. J’espère juste qu’on aura assez……..d’eau.