Mois : octobre 2010 (Page 1 of 2)

Canada-Québec 2010 – Épilogue

Après un mois passé au Québec, me voilà sur le retour. Un 767 visiblement en bon état, attend mon embarquement pour me ramener sur mon continent d’origine. Des images, des senteurs, des souvenirs qui se bousculent dans une mémoire encore désordonnée par tant de vécu et de découvertes. Si je les prends par bribes et au hasard, cet enchevêtrement d’images donne un medley de sensations comme; mes pieds sur un sol de verre dans la CN Tower de Toronto, les odeurs d’automne dans les sentiers des Laurentides, un mauvais café sur Queen street West, la bruine glacée des Niagara Falls sur mon visage, une soupe aux oignons à l’Uni-café de St-Jérôme, le regard inquiet d’un chevreuil en plein forêt, un chalet au bord d’un lac magnifique, la nage gracieuse d’un castor dans les eaux sombres d’un lac perdu, la délicieuse reprise de « Sweet child of mine » par un band efficace un soir de pluie dans un bar branché, une policière à St-Sauveur, les craquements suspects d’un traversier à Forestville, une brûlerie de Matane où j’ai passé mon chemin, la pluie battante et horizontale des bords du St-Laurent, le cuir d’un vieux salon dans un gîte de rêve, le ronronnement d’Orus, le chat qui mange trop, la magie de retrouvailles tardives mais sincères, la bière « rouge » de Chicoutimi, les routes interminables tracées d’une double ligne jaune, un jeu de cache-cache avec les baleines de Tadoussac, ces utiles discussions de fins de soirée, les « heures à penser » en marchant à travers de bien trop superbes endroits, un thaïlandais de Montréal où il a fait bon partager, le confort feutré d’un Escape, les canaux numériques de Sirius Radio, les tubes ricains de cette fin d’été, les regards, les ressentis, l’envie de rester.

C’était ça mon Québec 2010.

The White Mountains, New Hampshire, USA

Après les Cantons de l’Est, petite incursion aux USA pour aller voir les White Mountains. Formalités douanières et 6.– USD pour un joli timbre dans mon passeport plus tard et me voilà dans le Vermont. Bon pas pour très longtemps, puisque 60 kilomètres plus loin, je bifurque en direction du New Hampshire, direction les fameuses montagnes blanches. Malheureusement pour moi, la météo change et le brouillard occupe les sommets. Le coin est un peu touristique vu les stations de ski, mais en suivant la superbe route 302, on découvre une région magnifique, faite de rivières grandes ou petites, d’immenses forêts et de petits villages buccoliques (!) Ici et contrairement au Canada, les sentiers forestiers pullulent et sont libres d’accès. On peut suivre par ces chemins les magnifiques rivières et étangs au fond de la vallée, dont certains sont mêmes didactiques. (trace GPS ici)

Bethlehem, NH.

Le « broc » du coin

Rivière dans les White Mountains

Refuge de rêve dans la forêt

Chasse-neige local….à Glen, NH

Les Cantons de l’Est, parc national du Mont Orford, QC

J’ai un peu l’impression de faire de la publicité en parlant sur ce blog des endroits où je passe, mais bon, difficile de faire autrement. Me voilà donc dans les Cantons de l’Est pour quelques jours. Cette très belle région située à la frontière avec les Etats-Unis a d’abord été un lieu de migration lors de la guerre d’indépendance américaine. Bien qu’étant partie intégrante du Québec, ici on est bilingue suivant les régions. Il y a beaucoup de choses à faire dans le coin et j’ai choisi d’aller à Magog, petite ville trèèèès sympa, puis d’aller visiter le parc national voisin de la ville. J’ai donc testé l’Hôtel Union au centre de la cité sur la rue principale, hôtel centenaire à tout point du vue d’ailleurs. Bon, je n’irai pas jusqu’à dire que je le recommande, mais ce fut une immersion dans la vraie vie….. Mais revenons à nos activités touristiques; L’entrée du parc national du Mont-Orford est à quelques kilomètres de la ville. Deux grands lacs et plein d’étangs, tous habités par de nombreux castors, en font des sujets de balades à pieds ou en vélo interminables. Si vous voulez voir de vrais barrages érigés par cet animal génial, c’est là qu’il faut aller. La faune et la flore sont très riches, c’est vraiment un bel endroit. Pour les amateurs, la trace ici.

Magog, rue principale

Idem

Parc national du Mont-Orford

Etang à castors

Couleurs locales

Etang de L’Ours

A 16 kilomètres de Magog en direction sud, se trouve Georgeville. Je me devais d’aller y jeter un oeil et je n’ai pas été déçu. Amis des fermes à chevaux bordées de barrières blanches, superbes propriétés, immense lac, ben c’est à Georgeville que ça se passe.

Etable à équidés bien heureux

Route locale….

Baie du St-Laurent, St-Michel-de-Bellechasse et Québec

Il est des fois, lors d’un voyage, un « je ne sais quoi » qui vous fait sortir de votre chemin, qui vous fait éteindre votre GPS et qui vous dit d’aller dans une autre direction. C’est ce qui m’est arrivé l’autre jour et le hasard de cette envie m’a mis sur le chemin de St-Michel-de-Bellechasse, petit village à une trentaine de kilomètres de Québec, sur la rive sud du St-Laurent. Une lumière extraordinaire au coucher du soleil sur Québec au loin, agrémenté d’un arc-en-ciel ont rendu cette visite géniale. Je n’ai pas l’habitude de faire de la publicité ici, mais il y a un gîte dans ce village, qui vaut bien des détours pour son confort, sa décoration intérieure, son ambiance et la personnalité de la patronne. Si vous passez par là, arrêtez vous et prenez le temps, c’est vraiment bien.

Coucher de soleil sur la Marina de St-Michel-de-Bellechasse

Le gîte à ne pas manquer

Après une nuit dans ce village, je suis allé visiter Québec. Ville très sympa. Au vieux port, il y avait une exposition itinérante sur l’histoire du Titanic. On peut y voir plein d’objets qui ont été récupérés sur le site de l’épave et on peut même toucher avec ses petits doigts un morceau de la coque du navire !

L’incontournable….

A faire, les ruelles….

Tadoussac, QC

Tout bien pensé, j’avais jamais vu de baleines en vrai, je veux parler du mamifère marin, pas celles qu’on a tous dans son cercle de connaissances direct ou indirect. D’alleurs contrairement à ces dernières, les « vraies » baleines, du moins celles qui viennent se nourrir dans le St-Laurent, se sont plutôt montrées discrètes ou osons le dire; se sont même faites un peu désirées. On peut les observer depuis des bateaux ou des zodiacs, mais la course poursuite engagée entre cétacés et compagnies de navigation pour satisfaire le client-touriste à chaque apparition d’aileron est moyennement intéressante. L’observation est tout simplement possible depuis la côte (faut chercher un peu). A cette occasion j’ai découvert que photographier un cétacé dans son élément naturel est assez difficile. Je n’ai donc pas réussi LA photo que je m’imaginais ramener de mon périple à Tadoussac et sa région. Les phoques quant à eux sont très nombreux, la difficulté photographique se voit donc sérieusement réduite en comparaison. Bref, si vous allez au Québec, ne ratez pour rien le spectacle émouvant de ces mamifères venant se nourrir dans les courants du St-Laurent au large de Tadoussac, c’est vraiment beau.

Il y a même une trace GPS pour le fun, c’est mon côté Fabian…

et les phoques…

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