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"L’ancienne route"

Petite suggestion de promenade.

Il existe dans le canton de Neuchâtel quelques petites perles de tranquillité, juste à côté du brouhaha quotidien. L’exemple de cette « ancienne route » illustre parfaitement mon propos.

Cette route jadis cantonale, était un axe indispensable pour les habitants d’une vallée célèbre pour ses fées couleur grenouille. Au milieu des années 70’s, un tunnel a remplacé ce tronçon impossible à entretenir en raison de (très) fréquentes chutes de pierres.

Cette promenade n’est pas très longue (2km) et officiellement déconseillée, car de gros cailloux continuent de descendre le long des pentes vertigineuses qui surplombent « l’ancienne route ». Mais une belle ambiance de calme retrouvé y demeure. La végétation reprend ses droits sur le bitume éclaté par le temps et sur d’anciens fortins datant d’une périodesombre et pas si lointaine. Certains panneaux de signalisations sont encore en place au milieu de jeunes arbres. Bref un endroit à découvrir par beau temps et dans la galerie de « L’ancienne route ».

Si vous ne devinez pas où se trouve cette ancienne route alors écrivez-moi.

Positivons

Alors que nous vivons sous les premiers flocons de neige portés par des vents glacials venus des contrées nordiques, annonçant un terrible hiver, (il faudra d’ailleurs penser à couper un peu plus de bois), notre tendance toute saisonnière à broyer du noir se fait nettement ressentir. Alors il faut po-si-ti-ver ! Si on cherche un peu, on trouve ça et là de bonnes nouvelles. C’est un peu comme le curé, qui doit se soumettre au difficile exercice, lors de son homélie, de trouver des phrases qui percutent le paroissien moyen, atterré par la mort autant subite qu’injuste d’un centenaire médicalisé.

Lisons ensemble, mes frères et sœurs, vous permettez que je vous appelle comme ça ? Lisons donc ensemble les nouvelles de ce monde, et voyons comme il est beau et prometteur. En Fédération de Russie par exemple, où seuls quelques ouvriers, bêtement ensevelis dans des mines de charbon d’un autre temps, n’ont pas pu participer avec joie aux élections démocratiques qui viennent d’avoir lieu dans la patrie du regretté Boris. Dans ce grand et beau pays, les mots démocratie, liberté, respect de l’individu, institution, justice, prennent tout leur sens. Comme j’envie les jeunesses de ce presque continent, qui vénèrent la main sur le cœur, leur Président.

Et l’ONU, belle et grande institution internationale, fierté de Genève, capitale de la Suisse et de son lac du même nom, qui dans sa fermeté légendaire a décidé depuis deux ans déjà de faire quelque chose pour le Darfour. Rappelons que le Darfour est une petite région d’Afrique sujet à des génocides locaux.

Enfin, les différentes bourses planétaires et leurs investisseurs propres sur eux et toujours bien habillés, qui dans l’intérêt des petits actionnaires de gentils groupes pétroliers, spéculent avec ma foi un certain brio, permettant aux produits pétroliers d’atteindre des niveaux records, dont nous nous félicitons tous de l’impact sur le monde. Car, c’est bien grâce ou à cause d’eux que nous reviendrons enfin au chauffage à charbon, nettement moins polluant au demeurant, ainsi qu’au vélo, qui est bon, comme chacun le sait, pour la circulation sanguine et routière. Merci à eux, les fils de Yuppies des 80’s, qui ont tant appris de leurs pères.

Malheureusement, il faut bien l’admettre, et c’est aussi ça la clairvoyance de notre actualité, une ombre vient ternir ce tableau. Dimanche soir, sur la chaîne de télévision française de référence, TFI, sa belle présentatrice de JT, nous annonçait gravement la fin probable de la carrière de Johnny Hallyday d’ici à l’aube 2009-2010. Oui, je sais, mes biens chers frères zé sœurs, cette date paraît bien loin et improbable et pourtant. Alors prions ! Prions pour que la médecine avance dans sa recherche et puisse prolonger la vie, la carrière et la coupe de bouche du rocker gaulois. Car sans lui, que deviendrait le rock ? Je rappelle ici, aux pauvres d’esprits, qu’il en est uns des inventeurs.

Fish, la 13ème étoile à Pratteln

Pratteln vous connaissez ? Sûrement, et pour les autres tant pis. Car hier soir (27.11.2007), l’énorme Fish nous distillait une prestation scénique dont il a le secret. Encore fallait-il savoir que Fish venait se produire en Suisse. Et c’est là qu’intervient mon pote Fabian (Minjin), qui décidément reste l’incontournable de la bonne combine. Merci pour lui.

Fish, pour ceux que ça intéresse, est un chanteur d’origine écossaise, qui pratique un rock difficilement définissable. Certains se risquent à dire qu’il s’agit-là de rock néo-progressif, mais je ne prendrai pas le risque de m’aventurer sur le sujet. La poésie, la colère, et toutes sortes de sentiments, animent l’être paradoxal que Fish cultive. (Non non, je ne lis plus les Inrock depuis trèèèès longtemps). Vu la prestation scénique d’hier soir, je suis presque obligé de parler du passé de notre bouffon. Alors hop, petit retour en arrière………….de 20 ans (Ca fait mal hein ?!). Bon, vous êtes attaché ? Nous sommes en 1987. Après le Clutching at straws tour, Fish quitte Marillion pour entamer une carrière solo. La presse « spécialisée » d’alors, consolait les ayatollahs du genre en nous promettant non pas la perte d’un groupe indispensable, mais la naissance d’un deuxième. Oui je sais moi aussi je pense que cette naïveté positive est comparable à celle que l’on retrouve aujourd’hui chez les « journalistes » de Canal Alpha à Neuchâtel. Fish a mené depuis lors une carrière discrète avec, à l’arrivée en 2007, un treizième album portant un bien joli nom. Eh oui les génies du rock intelligent ont la vie dure et les fins de mois au pain perdu. Hier soir Fish, avec beaucoup d’humour, a revisité les 20 années passées par une vidéo relatant les évènements marquants de notre monde mais en y ajoutant des commentaires assez drôles, en relation avec Marillion et son histoire. Le tout avec pour fond musical la Gazza ladra de Rossini. Les amateurs du groupe sauront de quoi je veux parler.

Même si peu de place a été laissée pour la 13ème étoile dans le répertoire joué hier Fish nous a offert, ou vendu c’est selon, un concert vraiment bien. La large place laissée aux immortels titres de Clutching ne pouvait que réjouir un mec comme moi qui vénérait, il faut bien le dire, nos 5 Marillion d’alors. Il n’empêche que la 13ème étoile mérite une oreille attentive. Notre ex-bûcheron écossais est décidément en pleine forme et fidèle à lui-même et ça c’est plutôt une bonne nouvelle.

Hier soir à Pratteln

Stress, le géant et son Target !

Comment se gaufrer une pub humaniste à tendance vert clair, d’un grand distributeur généreux avec notre planète, qui a décidé de faire dans la pub tendance.

Je devrai pas dire du mal, mais en voyant la pub en question, j’imagine assez bien les mecs qui ont vendu la recette au grand distributeur, avide de faire une pub qui devait marquer les esprits. Les génies des agences publicitaires, car ils faut bien les appeler comme ça, avaient sûrement « carte blanche » pour imaginer le concept et un bon budget. Comment faire ? Tu prends un sujet bien du moment, je veux dire, du genre qui inquiète. Une star qui a quelque chose à dire, enfin du moins tu…. l’espère et un décor qui va faire réagir le Target.

Car le Target, c’est ce que le grand distributeur veut traire.

Sûr qu’il n’y pas mieux pour émouvoir notre Target que de parler du réchauffement de notre planète. Il faut dire qu’on le fait vivre depuis quelques temps dans la peur du grand ouragan, de l’herbe asséchée dans nos vertes prairies, de l’eau brunâtre dans nos éviers, de guerres fratricides pour un peu de nourriture. La planète se réchauffe à cause de l’homme, alors il va mourir dans d’horribles souffrances et ça sera bien fait pour sa gueule. Bon pas tout de suite c’est vrai, mais quand même, on va tous y passer. Et dans tout ça, qui pense à nos petits enfants innocents qui vont aussi subir les conséquences des changements climatiques annoncés. C’est l’idée qu’a eu (ou qu’on a donné, va savoir) à un rappeur au grand cœur, Stress. Mais oui Stress vous connaissez ! Le rappeur helvétique au sang chaud et qui a même pas peur dire ce qu’il pense. Stress, quand il n’est pas dans les pages du Matin pour faire avancer le débat politique, fait du rap. Enfin ouais…….c’est du rap quoi. Je m’abstiendrai de prendre position sur la définition rap, coupant ainsi court à tout acte représaille. Au sujet des méchancetés qu’il a pu dire sur les groupes de personnes dont il ne partage pas les opinions, permettez-moi de prendre ici et publiquement sa défense en précisant que tout de même ce n’est même pas lui qui a commencé, mais bien ceux avec qui il n’était pas d’accord. Ce qui explique et justifie pleinement, vous en conviendrez, la verve quelque peu agressive de Stress. Bon il est vrai qu’on ne m’enlèvera pas de l’esprit que se faire pomper par son meilleur ennemi dénote tout de même une certaine confusion dans les mœurs et l’esprit de ce garçon qui, finalement, paraît si gentil.

Mais je m’égare et revenons à nos moutons[1]. On va donc expliquer à notre Target préféré qu’il doit apprendre à consommer « responsable » en achetant différemment. Alors ça tombe bien, on a plein de trucs à lui vendre, c’est comme à noël, mais avec un peu d’avance.

On prend un décor de mer morte, mais bon la vraie hein pas la future, on prend un « chti’te n’enfant blond pas encore malheureux » et on ajoute Stress dans le tableau qui nous sert ses plus belles phrases du genre « Mais qu’est-ce qu’on va leur dire….à nos enfants? » Ben on va leur dire d’aller à la Coop pour commencer. Il faudra bien leur apprendre à consommer juste et à ne pas oublier de présenter leur carte à la caisse car ce mois, il y a de belles casseroles. Un peu comme celles que Stress va traîner derrière lui pendant un moment. Nul doute que le jeu doit en valoir la chandelle.

Finalement, comme je suis pas client de Stress, cette pub me fait juste sourire, non pas que les chanteurs à message m’ont toujours gonflés, mais ça sonne faux et un peu opportuniste. Quel dommage de mettre son talent au service d’une bousasse pareille, mais bon faut bien manger. Et pour notre Target, rien de tel qu’une leçon d’humanisme environnementale de notre nouveau vendeur de la Coop pour savoir où acheter bio. Ca m’aurait plus embêté si les Red hot avaient été à sa place.

Notes

[1] Également synonyme de « pigeons », anciennement utilisé par les mecs qui croyaient faire du marketing dans les 80’s, favorablement remplacé par Target de nos jours.

T’es qui toi pour faire un blog ?

D’abord c’est pas moi qui a fait ce blog, c’est Lol, j’en serai bien incapable. Bon disons qu’il m’a initié à l’utilisation de quelques outils à ma portée, pour enrichir ces pages de photos et de textes et d’autres trucs pas trop compliqués. Le reste m’échappant complètement, d’ailleurs, je n’en en ai même pas honte en fait. Mais alors c’est qui le mec qui n’a même pas honte ? Se décrire est un exercice qui me fait toujours penser à une thérapie de groupe, je vais donc résumer au maximum. Dans l’ensemble, je suis un gentil garçon. En tous cas c’est ce que m’a dit encore dernièrement ma grand-mère. Originaire d’une métropole lémanique dont les dimensions de sa cathédrale sont proportionnelles au poids de son syndic, j’ai passé la plus grande partie de mon existence, elle même ponctuée de 36 hivers, quelque part dans le canton de Neuchâtel, région à laquelle je me suis finalement attaché. C’est dire si les efforts d’intégration, dont nos conseillers d’État ne cessent de nous vanter l’exception, sont véridiques et vérifiés. Ces dernières années, après m’être rendu compte que le monde n’était pas plat, l’envie de visiter une partie de ce monde s’est faite ressentir. J’ai alors fais l’acquisition d’un fleuron de la technologie britannique à quatre roues motrices qui devait me servir de moyen de transport et d’hôtel en même temps. Disons que ce concept me paraissait adapté pour les contrées que j’envisageais de visiter. C’était donc parti pour quelques voyages avec celui qui allait devenir…………….. « the Nostromo ». J’ai ainsi testé pour vous et surtout pour moi, les voyages en groupe ou en solo et j’avais z’envie d’en publier les reflets numériques sur la toile. Voilà pourquoi ce blog.

Bon un blog c’est facile à dire, encore savoir comment faire. De nos jours, en cherchant bien, si si cherchez bien, on finit toujours par trouver un petit génie de l’univers infernal de l’informatique. Moi c’est Lol que je connais. Jaloux hein ? Lol, dans sa grande bonté, a bien voulu accorder à la pive que je suis, un peu de temps pour me donner le célèbre cours, « un blog comment ça marche »*.

Maintenant que j’arrive à mettre des trucs dans les machins, j’alimenterai au fur et à mesure du temps les galeries et rubriques de ce blog. C’est juste pour le plaisir et c’est déjà pas mal.

  • Référence foireuse à un vrai faux comique scientifique d’une grande chaîne généraliste à gros budget et pas encore décédé sauf erreur.
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