Certains chanceux voyagent pour leur job, j’en compte d’ailleurs parmis mes amis. Ils ressemblent à ces peronnes que l’on croise dans les aéroports internationnaux, la démarche pressée, le regard rapide sur les tableaux d’informations des vols, l’air blasé de toute cette technologie qui nous permet de s’envoler à l’autre bout de la terre sans effort. Le voyage en lui-même est devenu si confortable qu’on le considère comme une perte de temps. Et comme le temps c’est de l’argent, ils se plongent dans leurs ordinateurs portables, travaillent via internet et passe d’interminables coup de fil avec leurs i-phone. Ainsi, ils se fondent dans la masse des milliers de voyageurs. Je me souviens que lors de nos soirées « entres potes », j’enviais parfois celui qui se faisait NYC, Dubaï, Mexico 6 fois par année. Mais cette année ce fût mon tour. Mon….patron (appelons-le comme ça) m’a expédié avec deux autres de mes collègues à Dallas aux USA. Probable que la chance ne me permettra pas de voyager souvent aussi loin. J’ai donc pu goûter aux joies du voyage professionnel et cotoyé ceux qui le font très souvent et dont je vous parlais en préambule. Je n’en suis bien sûr pas à mon premier périple intercontinental, mais cette expérience a été géniale. D’abord pour mon métier, mais également en regard aux gens rencontrés là-bas. Alors l’Amérique, c’est cool, c’est grand, c’est top moumoute. Et pour l’occazz, y’a même une galerie rien que pour ça !
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Je devais avoir 15 ans quand « Live after death tour » est sorti. C’était monstrueux ! The Trooper, 2 minutes to Midnight, Powerslave……De bons souvenirs.
Voilà qu’en 2007 – 2008, Iron Maiden part sur les routes et dans le ciel (Ed force one) et nous fait une tournée « remember ». On a même ressorti son plus vieux guitariste pour l’occaz. Un vrai survivant et en plus Eddie était de la partie !
Le 14 août 2008, ils étaient à Bâle et moi aussi. Le plus dingue c’est que Maiden, c’est cliché, ça a bientôt 30 ans, ils ont un peu mal au dos (sauf Dickinson), mais j’ai adoré.
Bon, pour ceux qui suivent, et ils sont nombreux (!), ils auront constaté qu’il ne se passe pas grand chose sur ce blog. Bon c’est les vacances, donc à l’instar de l’ambiance locale des villes industrielles, l’inactivité dont je me rend coupable sur ce blog me paraît complètement excusable et après m’être réuni avec moi-même, je suis arrivé à cette conclusion: C’est normal de rien foutre durant cette période.
Fréquentant la crème des baroudeurs, il était néamoins normal de sortir tout ce petit monde pour un week-end de bivouac « à la dure ». C’est ainsi que nous sommes allés dans des endroits très reculés (Vallée de Joux), dormir dans nos tentes de toit tout confort, et profité de bons apéros dont les boissons étaient idéalement refroidies dans des frigos « raid » derniers cris. Puis dans les montagnes hostiles des Alpes vaudoises, le téléphone satellite de Nico nous a permis de nous sentir un peu moins loin de la civilisation, merci à lui. Parfois il est bon de revenir à la nature.
Dans la forêt hostile du Risoud.
Fabian (Minjin) nous sort sa plus belle théière !
Un magnifique lépidoptères attiré par la technologie britannique.
Abby, bergère allemande de son état.
Il y avait bien moins de monde cette année au French, pour le plus grand plaisir des uns et la sécurité des autres. Pas évident d’organiser une manifestation de passionnés de l’ovale vert, sur un terrain somme toute pas si grand que cela. Certaines années, on atteignait 850 véhicules sur le site. A l’époque, ça venait de presque toute l’Europe et même de l’est. Il y avait des roadbooks géniaux qui nous permettaient de découvrir le Parc naturel du Morvan et ses magnifiques chemins de traverses. Pour cette édition, qui s’est déroulée le 8 et 9 mai, la moitié moins de participants était attendu par les organisateurs. Plus de roadbook, plus de groupe de rock pour les soirées au « village ». Juste une grande tente où l’on cuisinait un menu unique et un petit stand qui vendait un maigre matériel d’accessoires issu du magasin appartenant à l’organisateur lui-même! (on appelle ça un monopole ou une dictature ça dépend) Plus de fanzine, bref, plus grand chose.
Mais bon, ce bivouac géant était tout de même sympa. Au fait, pourquoi étais-je là-bas ?? Depuis une dizaine d’années, je me passionne pour ce véhicule mythique qu’est la Land Rover. Pas le Range, ni le Discovery et encore moins le Freelander. Non LA Land Rover, la vraie, celle qui est capable de traverser le monde sans avoir besoin d’un tapis de bitume. Depuis 1948, une silhouette cubique est devenu simplement une légende. D’abord appelée Land Rover, puis Defender (oui oui, je fais court), elle n’a pas beaucoup changé en 60 ans. Mais ? Elle a 60 ans !!! Rhôô c’est con, voilà que l’organisateur du French l’oublié ! Mais bon c’est pas grave quand on aime.
Évidemment, lorsque l’on est passionné, on rencontre forcément des….. »mêmes ». Disséminés dans ma région, un certain nombre d’intégristes du pas impérial se font remarquer en roulant avec d’authentiques fleurons de la technologie britannique d’après guerre (la deuxième soyons clairs). Possédant moi-même deux exemplaires des ces machines à voyager, j’ai choisi de prendre ma Land Rover 88 station wagon de 1982, ex-telecom PTT, dans son jus, pour faire le voyage. Escorté, ou devancé c’est selon, par Jean-Michel et son 109 « Stage one V8 » SW, équipé pour dormir n’importe où. A un bon 70 km/h en vitesse de pointe, nous avons rejoint Saint-Symphorien-de-Marmagne dans le 71, lieu du déroulement du 19ème French National. Sur place nous avons retrouvé d’autres « voisins » proches. Bivouac, fondue, mumuse-dans-la-zone-de-franchissement on égayé notre week end ensoleillé. Au retour, un bel orage aura dépoussiéré et rafraîchi nos ancêtres.
Quelques images et commentaires:
D’abord une vue partiel du bivouac
Le magnifique 109 « Stage One V8 » de Jean-Michel
Ma Land Rover SIII SW
Un Defender 110 Td5, « prêt à partir »
Un Defender 90 Td5 G4 Challenge
Un magnifique Land Rover SIII 109 pick up ex-pompier
Un « light Weight » (version militaire parachutable paraît-il)
Un superbe Land Rover 88 SIII pick-up bâché (respect au proprio pour la restauration)
Les routes buccoliques du Morvan
Sacré Hubert ! Même pas peur!
Le tableau de bord d’un hybride paré pour le Berlin-Breslau, probablement inspiré d’un A380.
La chapelle du Mont-Beuvron où Vercingetorix vécu (si si!)
Et enfin je ne résiste pas de vous mettre cette image d’un authentique gaulois, modifiant au moyen d’un outil rudimentaire les erreurs de calculs des ingénieurs LR.
Après avoir été sérieusement épaté par la prestation de Serj Tankian (lead de System of a down) au Volkshaus de Z il y a quelques semaines, voilà que je découvre des groupes produits par le nouveau maître du genre, à savoir le beau Serj, qui n’a rien en commun avec l’autre beau Serge, génie gaulois en son temps complètement décédé de nos jours. Allez vite découvrir Fair to Midland, ça détend, ça fait croire en l’amérique ! Serj Tankian quant à lui n’a pas fini de bousculer la planète rock, tant Elect the dead est génial.