Catégorie : Les z’activités (Page 3 of 3)

Sortie de grange

En découvrant à fin 2006, une Kreidler Florett RS de 1968 dans la paille d’une grange du Jura-Bernois, j’ai tout de suite pensé à mon ami Jean-Mi, alias El Kondor ! Ce féru de mécanique anglo-italo-germanique, dont les multiples activités ne cessent de m’étonner. Parmis ses nombreuses casquettes, il est le Président à vie de l’Amicale Kreidler Florett ! Je pensais qu’il serait intéressé par la bête, mais il en avait déjà une. Mais ne croyez pas que Jean-Mi allait en rester là. Un soir de grillades il s’est lancé, avec toute la passion qui le caractérise, dans un plaidoyer historique de la bête ! Résultat il m’a convaincu de la garder et de la restaurer. Aujourdhui c’est fait et elle pète le feu. Ses 50cm3 vont encore servir, pas mal pour une petrolette de 41 ans. Je ne peux que rendre hommage à EL Kondor pour m’avoir bien plus qu’aidé dans cette restauration.

Vous pouvez suivre l’évolution de la restauration sur ce post du forum de l’Amicale.

Je me réjoui de participer aux sorties de l’AKF dont le but, hormis de faire rouler des engins quarantenaires, consiste à avoir le look qui tue. J’ai déjà mon casque bol rouge à lanière !

Pour faire simple dans le résumé en images de cette restauration, trois photos:

Juste sortie de grange:

Après restauration:

Bonus, un phare d’époque et d’origine comme on en fait plus:

Pour finir je ne résiste pas à insérer une photo de El Kondor !

La vie au Grand air

Bon, pour ceux qui suivent, et ils sont nombreux (!), ils auront constaté qu’il ne se passe pas grand chose sur ce blog. Bon c’est les vacances, donc à l’instar de l’ambiance locale des villes industrielles, l’inactivité dont je me rend coupable sur ce blog me paraît complètement excusable et après m’être réuni avec moi-même, je suis arrivé à cette conclusion: C’est normal de rien foutre durant cette période.

Fréquentant la crème des baroudeurs, il était néamoins normal de sortir tout ce petit monde pour un week-end de bivouac « à la dure ». C’est ainsi que nous sommes allés dans des endroits très reculés (Vallée de Joux), dormir dans nos tentes de toit tout confort, et profité de bons apéros dont les boissons étaient idéalement refroidies dans des frigos « raid » derniers cris. Puis dans les montagnes hostiles des Alpes vaudoises, le téléphone satellite de Nico nous a permis de nous sentir un peu moins loin de la civilisation, merci à lui. Parfois il est bon de revenir à la nature.

Dans la forêt hostile du Risoud.

Fabian (Minjin) nous sort sa plus belle théière !

Un magnifique lépidoptères attiré par la technologie britannique.

Abby, bergère allemande de son état.

French National 2008

Il y avait bien moins de monde cette année au French, pour le plus grand plaisir des uns et la sécurité des autres. Pas évident d’organiser une manifestation de passionnés de l’ovale vert, sur un terrain somme toute pas si grand que cela. Certaines années, on atteignait 850 véhicules sur le site. A l’époque, ça venait de presque toute l’Europe et même de l’est. Il y avait des roadbooks géniaux qui nous permettaient de découvrir le Parc naturel du Morvan et ses magnifiques chemins de traverses. Pour cette édition, qui s’est déroulée le 8 et 9 mai, la moitié moins de participants était attendu par les organisateurs. Plus de roadbook, plus de groupe de rock pour les soirées au « village ». Juste une grande tente où l’on cuisinait un menu unique et un petit stand qui vendait un maigre matériel d’accessoires issu du magasin appartenant à l’organisateur lui-même! (on appelle ça un monopole ou une dictature ça dépend) Plus de fanzine, bref, plus grand chose.

Mais bon, ce bivouac géant était tout de même sympa. Au fait, pourquoi étais-je là-bas ?? Depuis une dizaine d’années, je me passionne pour ce véhicule mythique qu’est la Land Rover. Pas le Range, ni le Discovery et encore moins le Freelander. Non LA Land Rover, la vraie, celle qui est capable de traverser le monde sans avoir besoin d’un tapis de bitume. Depuis 1948, une silhouette cubique est devenu simplement une légende. D’abord appelée Land Rover, puis Defender (oui oui, je fais court), elle n’a pas beaucoup changé en 60 ans. Mais ? Elle a 60 ans !!! Rhôô c’est con, voilà que l’organisateur du French l’oublié ! Mais bon c’est pas grave quand on aime.

Évidemment, lorsque l’on est passionné, on rencontre forcément des….. »mêmes ». Disséminés dans ma région, un certain nombre d’intégristes du pas impérial se font remarquer en roulant avec d’authentiques fleurons de la technologie britannique d’après guerre (la deuxième soyons clairs). Possédant moi-même deux exemplaires des ces machines à voyager, j’ai choisi de prendre ma Land Rover 88 station wagon de 1982, ex-telecom PTT, dans son jus, pour faire le voyage. Escorté, ou devancé c’est selon, par Jean-Michel et son 109 « Stage one V8 » SW, équipé pour dormir n’importe où. A un bon 70 km/h en vitesse de pointe, nous avons rejoint Saint-Symphorien-de-Marmagne dans le 71, lieu du déroulement du 19ème French National. Sur place nous avons retrouvé d’autres « voisins » proches. Bivouac, fondue, mumuse-dans-la-zone-de-franchissement on égayé notre week end ensoleillé. Au retour, un bel orage aura dépoussiéré et rafraîchi nos ancêtres.

Quelques images et commentaires:

D’abord une vue partiel du bivouac

Le magnifique 109 « Stage One V8 » de Jean-Michel

Ma Land Rover SIII SW

Un Defender 110 Td5, « prêt à partir »

Un Defender 90 Td5 G4 Challenge

Un magnifique Land Rover SIII 109 pick up ex-pompier

Un « light Weight » (version militaire parachutable paraît-il)

Un superbe Land Rover 88 SIII pick-up bâché (respect au proprio pour la restauration)

Les routes buccoliques du Morvan

Sacré Hubert ! Même pas peur!

Le tableau de bord d’un hybride paré pour le Berlin-Breslau, probablement inspiré d’un A380.

La chapelle du Mont-Beuvron où Vercingetorix vécu (si si!)

Et enfin je ne résiste pas de vous mettre cette image d’un authentique gaulois, modifiant au moyen d’un outil rudimentaire les erreurs de calculs des ingénieurs LR.

Soirées à thèmes

Qui a dit que la trentaine rendait moins téméraire ? C’est fou comme on a besoin, arrivé à un certain stade de l’existence, de se tourner vers des activités nettement plus sereines que celles que l’on pratiquait dans la décennie précédente. Fini les 3 sorties par semaine, dont la dernière si possible à 100 bornes de chez soi. Les bastringues infernales, les chaussettes perdues entre les sièges d’une bagnole qui n’est pas à toi, les plans foireux, etc… Il y a un moment où se lever le dimanche à 18h avec un énorme mal de cheveux fait moins envie. Alors le trentenaire moyen, cherche à devenir un peu plus épicurien. Problème, ce dernier se doit d’avoir une certaine culture s’il veut profiter pleinement des plaisirs qu’il convoite.

Alors quatre potes se sont promis pour 2008, de faire (si possible) une soirée par mois, où on se retrouve pour ……cuisiner et si possible apprendre à le faire !

Après la soirée « terroir vaudois » en janvier où un magnifique et, ma foi, fort bien réussi papet vaudois avait été englouti par les pioniers, février serait sous les couleurs de l’Italie. La pulpeuse Laura Pausini en fond musical (mais tout au fond hein faut pas déconner) et huile d’olive dans la poêle et c’était parti pour un menu à l’italienne cuisiné par des « pas italiens »

Au menu:

Entrée de charcuterie, olives, tomates séchées

Carpaccio de bœuf

Pâtes bolognaises maison

Saltinboca, gratin d’aubergine, pâtes

Tiramisu

Café

Moustique n’a rien volé,pourtant je vous assure que c’était vraiment bon.

Vivement le mois de mars

"L’ancienne route"

Petite suggestion de promenade.

Il existe dans le canton de Neuchâtel quelques petites perles de tranquillité, juste à côté du brouhaha quotidien. L’exemple de cette « ancienne route » illustre parfaitement mon propos.

Cette route jadis cantonale, était un axe indispensable pour les habitants d’une vallée célèbre pour ses fées couleur grenouille. Au milieu des années 70’s, un tunnel a remplacé ce tronçon impossible à entretenir en raison de (très) fréquentes chutes de pierres.

Cette promenade n’est pas très longue (2km) et officiellement déconseillée, car de gros cailloux continuent de descendre le long des pentes vertigineuses qui surplombent « l’ancienne route ». Mais une belle ambiance de calme retrouvé y demeure. La végétation reprend ses droits sur le bitume éclaté par le temps et sur d’anciens fortins datant d’une périodesombre et pas si lointaine. Certains panneaux de signalisations sont encore en place au milieu de jeunes arbres. Bref un endroit à découvrir par beau temps et dans la galerie de « L’ancienne route ».

Si vous ne devinez pas où se trouve cette ancienne route alors écrivez-moi.

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