Mois : octobre 2009 (Page 2 of 3)

Bye Bye Syria

Vu le retard accumulé, je dois quitter la Syrie. A regret, j’aurai aimé rester plus longtemps, à Damas entre autres , mais je reviendrai, c’est sûr.

Sur la route qui me conduisait à la frontière turque, je suis tombé sur ce cimetière de Land Rover. Je suis allé discrètement les photographier, à l’insu de la mienne, on ne sait jamais.

Direction l’Anatolie du sud est et le Mont-Nemrut, si la météo le permet. Après quoi, il faudra naviguer direction la maison.

Alep (Aleppo), Syrie

Après Tartous et Lattaquié au bord de la mer, me voilà à Alep. C’est la deuxième ville de Syrie. Elle est dominée par une puissante citadelle, chargée d’histoire. Alep c’est aussi le plus grand souk du monde. 12 km de ruelles couvertes abritant je ne sais combien de magasins de tapis, d’or, de tissus, de denrées alimentaires et de gentils commercants arméniens qui se saignent pour te faire le meilleur prix du monde. Alep c’est aussi des savons (oui j’en ramène). Ambiance garantie.

Vous pouvez admirer les photos de la citadelle faites ce jour, en cliquant ici sur La trace du jour.

Et une image de mon nouvel ami qui ne m’a pas escroqué, j’en suis sûr !

Beyrouth, Byblos (Jbail), Liban

Billet un peu plus long que les autres pour raconter notre incursion au Liban. Comme nous ne ferons pas longtemps sur place, je vais tenter de résumer notre séjour dans un seul billet. Une galerie photos sera néanmoins dédiée au Liban.

Nous voilà donc pour quelques jours au pays des cèdres, mais l’entrée au Liban ne s’est pas faite aussi facilement que l’on se l’imaginait. En effet, J’ignorais totalement que les véhicules à moteur diesels étaient….interdits d’entrée !! Ah ouais c’est une surprise, surtout en voyant les véhicules qui circulent au Moyen Orient !

Passé l’effet de surprise nous avons bien tenté de trouver une solution, mais rien à faire. Visiblement et au vu du nombre relativement important de voitures stationnées le long de la route qui conduit à la douane libanaise, la loi est respectée. C’est d’ailleurs ce que nous avons dû faire, c’est à dire laisser notre 4×4 devant la frontière, non sans avoir dû négocier avec les très gentils douaniers libanais.

Heureusement pour nous, des amis vivants à Beyrouth se sont chargés de nous faire accompagner pour un bout de chemin jusqu’à ce que l’on puisse les retrouver sur le hauteurs de Beyrouth. C’est donc en « Grand Cherokee » essence que nous avons rejoint un village proche de Massna. Halil, notre chauffeur, nous a alors offert un très bon repas de bienvenue dans sa grande maison familliale, car il n’est pas question que des voyageurs entrent au Liban sans être invité à un bon repas. Puis (re)départ pour Beyrouth.

En fin de journée nous partagions un (autre) repas avec nos compatriotes dans l’immeuble familliale qui surplombe Beyrouth et sur lequel se dégage une vue incroyable sur le jour qui se couchait. Bien pratique cette vue sur la ville pour recevoir le cours « Beyrouth, comment ça marche » !!! Parce que c’est compliqué le Liban, même pour nos hôtes qui sont pourtant nés dans ce pays. Vu ma curiosité naturelle, j’ai eu de la chance de recevoir de mes nouveaux amis de précieux conseils comme ce qu’il ne fallait pas faire et où il ne fallait pas aller !! Sur Beyrouth, tout un quartier est contrôlé par le Hezbollah et le gouvernement n’a aucun prise à l’intérieur. Il vaut mieux pas se tromper de route. L’armée libanaise, déployée autour de ce secteur, empêche le touriste moyen d’aller s’y perdre ou de passer pour un espion israélien, ce qui peut sérieusement gâcher les vacances.

En soirée nous sommes allé faire « un billard » dans un endroit branché de la ville. Vu la population locale, le changement avec la Syrie est plutôt saisissant. Voitures de luxe, boîtes de nuit ultra-branchées, jolies filles etc… Bref c’est ici que « ça se passe ». Notre hôte et sa Bmw 330Xi nous a également rappelé qu’au Liban, la police de la route n’existe pas vraiment. C’est juste de la folie. Des motards et leurs passagères sans casque, roulant à 160 km/h en ville dans un vacarme incroyable, des immenses 4×4 de luxe partout, musique à fond qui font bouger les verres sur les tables des terrasses bondées. Bref la grosse grosse frime.

Le lendemain départ pour les grottes de Jeita Site extraordinaire, mais je ne pourrai pas vous en montrer une seule photo, car il est strictement interdit d’en prendre. Difficile de faire de l’image avec un surveillant tout les 10 mètres.

Puis c’est en bus, direction Byblos ou Jbail qui se trouve à une quarantaine de kilomètres de Beyrouth que nous avons continué notre ballade. Une cité plus qu’ancienne dont les premières traces remontent à plus de 6000 ans. Le site à visiter est très intéressant pour les amateurs de vieilles pierres, avec mention pour ce mini théatre avec vue sur la mer.

Retour à Beyrouth de jour cette fois-ci. On passe le reste de la journée à flâner dans ces rues jadis théatre d’affrontements. La ville, sous le gouvernement Hariri, a été presque complètement reconstruite. En 18 ans les traces de la guerre de 1975-90 ont quasiment toutes disparues.

Quant aux destructions dûes aux bombardements israéliens de 2006, elles ont aussi presques toutes disparues. En tous cas les gravats.

Comme me disait mon hôte, « cette année c’est sympa on a pas la guerre, on aura des touristes !!! »

Puis, deux membres de la famille de nos amis, Said et sa femme nous ont « pris en charge » pour une visite nocture de la ville. Said est aujourd’hui pasteur et a fait la guerre dans ces rues. Une soirée mémorable. D’abord la place des Martyrs, puis Said nous a emené au mémorial de Hariri où depuis sa mort les citoyens ne cessent de venir lui rendre hommage. On a déambulé dans ses rues où chaque bâtiment a fait l’objet de combats acharnés et qui aujourd’hui sont neufs, bordés de boutiques de luxe et de retaurants. On a parlé, Said n’arrête pas de parler, mais il sait tant de choses sur cette ville et son histoire. Il nous raconte ses livraisons de pizzas sous les bombes, les courses aux snipers en 504, les roquettes qui n’explosaient pas toujours et la solidarité qui régnaient dans les caves entre les combattants. Il nous a parlé de tout et de touts les protagonistes, les Syriens, les Israëliens, les Américains les Français, les Druzes, les Maronites, les Palestiniens, les chiites, les Sunnites et les autres, sans oublier…..les Libanais eux-mêmes. On est rentré tard, voir tôt, mais j’ai appris beaucoup. Merci Said.

Lundi 05 octobre 2009 en matinée, c’est la femme de Said qui nous emène dans l’école d’un quartier populaire où des volontaires donnent un enseignement aux enfants qui ne peuvent pas fréquenter l’école officielle. Il y a aussi un dispensaire où des médecins viennent proposer des consultations abordables pour les plus démunis.

Nous ne pouvons que dire un grand merci à nos « compatriotes » pour leur accueil et leur gentillesse. Puis-je un jour en faire autant pour eux.

Mardi 06 octobre 2009, Il est l’heure pour ma co-équipière de reprendre l’avion pour rentrer au Suisse, ses vacances se terminant avant les miennes. Je vais donc pousuivre la remontée en Europe seul avec, inch Allah, le Nostromo, qu’il s’agit maintenant d’aller le récupérer à la frontière…

Damascus (Syrie)

Nous voilà à Damas ! Si la nouvelle ville est moins intéressante, la vieille ville est vraiment incroyable, ses souks, la citadelle, la grande mosquée des Omeyyades, le mosolé de Saladdin… Une des plus vieilles cités du monde.

« Older posts Newer posts »

© 2024 The Nostromo.ch

Theme by Anders NorenUp ↑